La dissolution de l’Assemblée nationale décrétée par le président de la République est une décision aussi inattendue que grave. En effet, elle pourrait permettre à l’extrême droite de gouverner le pays d’ici quelques jours. Or l’extrême droite n’a pas changé. Elle continue à stigmatiser les citoyens selon leur origine et les plus pauvres d’entre nous.
Elle joue sur la peur de l’autre et la peur du déclassement. Son programme est faussement social. Il est basé sur une baisse des impôts. C’est une vision électoraliste qui privilégie, en réalité, les plus aisés. Elle n’entraîne aucune augmentation du pouvoir d’achat des Français. L’extrême droite capte le désespoir des territoires ruraux mais elle se garde bien de lancer un plan de retour des services publics. Son programme est enfin toujours aussi défavorable à l’accès à la culture, aussi hostile aux langues régionales et à l’accès à l’éducation pour tous.
Mais ces élections législatives ne doivent pas seulement être l’occasion vitale d’empêcher l’extrême droite d’arriver au pouvoir, elle doit être l’occasion de proposer une société plus juste aux Français et aux Périgourdins, et d’améliorer leur quotidien.
Socialiste, républicain et humaniste, pour toutes les raisons que je viens d’évoquer, parce que le pouvoir d’achat, parce que la présence des services publics, notamment l’accès aux soins, parce qu’un discours responsable sur la protection de l’environnement, sont essentiels à mes yeux, je soutiens le Nouveau Front Populaire.