Si la session extraordinaire du 8 janvier devait porter un nom, ce serait « la ruralité au cœur ». En effet, la majorité départementale de gauche, en votant le lancement du nouveau projet voie de la Dordogne qui englobe la déviation de Beynac, vient d’adresser un signal fort en faveur du développement de la ruralité ; un développement soucieux de l’excellence environnementale. C’est la philosophie de ce nouveau projet voté sur lequel l’opposition s’est abstenue.
Ce projet est tout d’abord issu de la volonté de la majorité départementale de faire rentrer le dossier Beynac dans le XXIème siècle en lui donnant une orientation environnementale bien affirmée. Il répond au souhait des Périgourdins, qui dans leur très grande majorité, veulent voir ce projet aboutir après des années de procédures judiciaires pour ne pas dire de multiplication d’actions procédurières.
Enfin, ce projet se nourrit également des fruits de la concertation qui s’est déroulée cette automne. Pendant plusieurs semaines, les Périgourdins ont pu débattre, proposer autour de ce projet qui aménage, au-delà de Beynac, la voie de la Vallée de la Dordogne. Il est désormais en attente d’un arrêté préfectoral favorable et prévoit entre autres :
- La création d’une boucle multimodale pour favoriser des déplacements doux et décarbonés dans la vallée et entre les deux rives de la Dordogne répondant aux besoins de sécurité routière, d’attractivité touristique et à la préservation de la faune et de la flore avec notamment la création une nouvelle desserte ferroviaire grâce à la réouverture de la gare de Castelnaud-Fayrac et l’aménagement d’une halte Nature et Découverte constituant un point de départ et d’arrivée des différentes mobilités, l’aménagement d’un réseau de voies modes doux dédiées ou de voiries partagées mais sécurisées, donnant accès à l’ensemble des sites à vélo ou pied, à partir de lieux de stationnement aménagés, la création de deux circuits de navettes électriques venant compléter cette boucle multimodale pendant la période estivale, en assurant une desserte régulière des principaux sites et bourgs.
- La sécurisation de la traversée des bourgs et en particulier celui de Beynac afin d’empêcher le croisement des Poids Lourds dans le bourg
- L’évitement des zones à risques des falaises pour au moins des deux tiers
- La possibilité de promouvoir et développer les mobilités douces, en faveur des habitants, des actifs et des touristes pour de nouvelles mobilités sécurisées
- La mise en œuvre des mesures compensatoires environnementales de restauration des couasnes du Pech et de Fayrac, d’aménagement de gites à chiroptères au niveau de l’ancienne gare de Fayrac, d’ouverture de l’ile du Coux et Bigaroque.