La question peut paraître incongrue tant les réponses à y apporter semblent évidentes à tous. Accéder à un logement quand on est jeune, c’est pouvoir s’émanciper et se lancer dans la vie de ses propres ailes. C’est pouvoir trouver un emploi plus facilement. C’est créer ou conserver son réseau social, le vrai, celui que l’on entretient avec ses voisins de palier et ses amis non virtuels. D’ailleurs, l’attachement des aînés à rester à domicile le démontre car c’est dans leur habitation qu’ils ont construit leurs vies et qu’ils ont tissé leurs relations avec autrui. L’évidence, c’est aussi de pouvoir disposer d’un habitat digne avec un cadre de vie qui puisse agrémenter son quotidien. Le logement est enfin intimement lié aux questions de justice sociale, d’aménagement du territoire et de protection de l’environnement.
Pourtant, malgré toutes ces évidences assénées, nous savons que la question du logement reste brûlante et la fondation Abbé Pierre dénonce régulièrement dans ses rapports annuels le manque de logements sociaux et l’habitat indigne au niveau national.
Il faut donc le redire avec force, oui nous devons faire du logement une priorité. C’est ce que la majorité départementale compte faire, à son échelle, et dans le cadre de ses compétences.
C’est pour cela qu’elle a décidé à travers Périgord Habitat (né de la fusion de Dordogne Habitat et de Grand Périgueux Habitat) de lancer, par exemple, la restructuration du quartier des Mondoux à Périgueux en coopération avec la municipalité qui va, en parallèle, aménager les espaces publics du quartier.
Ce lancement a été symboliquement effectué le 9 septembre 2022 par Germinal Peiro et à ses côtés les conseillers départementaux du canton de Périgueux 2, Mireille Volpato et Paul Maso.
Concrètement, ce parc de 144 logements sociaux, situé au cœur du quartier Saint Georges à Périgueux, gérés donc désormais par Périgord Habitat va bénéficier de travaux de réhabilitation de la résidence le Hameau des Mondoux. Par réhabilitation, il faut entendre, isolation, amélioration des réseaux et des entrées des parties communes, aménagement de locaux vélos, réaménagement des celliers, agrandissement des salles de bains et pose de garde-corps autoportants sur la toiture terrasse.
Pour tout dire, à travers cet exemple concret, il s’agit de contribuer à l’amélioration du cadre de vie des citoyens par ce qu’ils ont de plus important, leur habitat.